Le secret professionnel : une valeur fondamentale des droits sociaux en danger !
Le projet de loi de la N-VA soutenue par le gouvernement fédéral vise à lever le secret professionnel des membres du personnel des institutions de sécurité sociale, mettant les valeurs fondatrices du travail social en danger, en les contraignant à une obligation de transmission de renseignements demandés par le procureur du Roi et surtout à « une obligation d’information active », à savoir l’obligation de déclarer au procureur du Roi des informations « pouvant constituer des indices sérieux de l’existence d’une infraction terroriste ».
Le contexte du « terrorisme » est réapproprié pour manipuler et faire passer une loi scandaleuse pour alimenter la peur alors qu’il existe déjà une loi qui permet de lever le secret professionnel en général s’il y a un risque non hypothétique de préjudice sur une personne !
Avec ce projet de loi, le travailleur social comme l’usager est perdant. Cette proposition malmène les droits sociaux que sont le droit à la sécurité sociale, le droit à l’aide sociale et le droit au respect de la vie privée. En définitive, cette proposition de loi sape le travail social… un peu plus encore qu’il ne l’était déjà.
Le Front peu commun (FGTB, CSC, Ligue des Droits de l’Homme, ADAS, CVTS, CSCE, RWLP, Mutualité Solidaris, Ecole en colère… et les fédérations des CPAS wallons et bruxellois) demande aux parlementaires fédéraux de voter contre cette proposition de loi afin de garantir les valeurs fondatrices du travail social ; il leur demande également de penser à revaloriser le travail social.
Une action commune sera organisée le jeudi 16 février à 13h30 au Palais de justice de Bruxelles, jour du vote du projet de loi au parlement fédéral, afin de dire non massivement à cette loi !
La CGSP ALR de Bruxelles s’y joindra afin de contester cette loi scandaleuse et de soutenir les travailleurs sociaux !
L’événement Facebook de l’action du 16/2
L’appel du front « peu commun »
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