La CGSP ALR constate que les représentants politiques des services publics des partis dits progressistes prennent des décisions qui vont à l’encontre des intérêts des travailleur.euse.s et de la population. Avec bienveillance, nous leur rappelons ici ce qu’il ne faut pas faire.
Quand on se dit progressiste, on ne voit pas les services publics comme un coût mais comme un bien commun à préserver au bénéfice de toutes et tous !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de supprimer 20 millions dans les CPAS alors que les situations de précarité extrêmes explosent !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de supprimer des postes de terrain, dont la population a besoin au quotidien, pour finalement engager à tour de bras des gestionnaires !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas d’oublier de nommer les travailleur.euse.s ! On leur offre des conditions de travail et des salaires décents.
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de laisser ses travailleur.euse.s à la merci de petits chefs abusifs, harcelants et toxiques !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de confronter à du chantage les organisations représentatives des travailleur.euse.s pendant les négociations !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de porter atteinte aux droits syndicaux et au droit de grève !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de privatiser le service de gardiennage à l’Hôpital Saint-Pierre ! On ne pense pas à privatiser des services publics comme des crèches, des services de prévention, de nettoyage, un hôpital ou un laboratoire !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de mettre au frigo les négociations sur l’application des barèmes IF-IC dans les maisons de repos publiques de Bruxelles, alors que le gouvernement bruxellois finance l’implémentation d’IF-IC dans les maisons de repos non marchandes et commerciales !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de licencier des travailleur.euse.s sans raison pour faute grave !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas d’appliquer des mesures d’austérité, qu’elles proviennent du régional, du fédéral ou de l’Europe !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas d’appauvrir et d’asservir la population pour le remboursement d’une dette illégitime !
Quand on se dit progressiste, on ne décide pas de laisser s’échapper des milliards d’évasion fiscale pour laisser les services publics sous-financés !
Quand on se dit progressiste, on écoute les représentants des travailleur.euse.s et on développe une véritable concertation sociale qui vise à l’amélioration concrète des conditions de travail et de vie de toutes et tous.
On vous regarde. Nous sommes le contre-pouvoir et nous ne manquerons pas de vous le rappeler ! Bonne élections !