Camarades,
Depuis le mois de septembre nous tentons de faire entendre notre voix auprès de nos instances locales et régionales pour faire aboutir notre cahier de revendications.
Nos barèmes n’ont plus été augmentés depuis près de 15 ans, les travailleurs s’épuisent au boulot sans que leur horaire puisse être allégé pour finir leur carrière en douceur et la statutarisation se fait de plus en plus rare alors qu’elle devrait être la règle au niveau des services publics.
Nous demandons donc une revalorisation de tous les salaires en commençant par les plus bas niveaux, une réduction collective du temps de travail avec embauche compensatoire et la nomination du plus grand nombre d’agents.
Le 13 février est une grève nationale qui touche les secteurs et qui revendique une augmentation des salaires pour faire face au coût de la vie qui ne cesse d’augmenter.
Dans le groupe des dix, les patrons ont refusé de négocier une augmentation supérieure à 0,8 % alors que leurs bénéfices n’ont jamais été aussi importants et qu’ils ont déjà bénéficié d’un saut d’index, d’une flexibilisation accrue du marché du travail et d’intérêts notionnels qui leur permettent d’éviter de payer leurs impôts.
Les Services Publics représentent la richesse de ceux qui en ont le moins et permettent d’accéder à tout un chacun à des soins de santé, des crèches, des écoles et autres services indispensables au bienêtre de la population.
Le gouvernement n’a pas arrêté de détricoter ces Services Publics en faisant des économies à tout va et en divisant la société au maximum en montant les gens les uns contre les autres.
Nous ne pouvons pas accepter ce type de politique et il est capital de rester unis au-delà de nos appartenances à un secteur privé ou public, que nous soyons travailleurs avec ou sans emploi.
Aujourd’hui plusieurs mouvements sociaux ont pris la relève en terme de lutte pour la justice sociale, fiscale ou climatique et la convergence des luttes est plus que jamais nécessaire.
Nous appelons à la grève générale du 13 février pour à la fois faire entendre nos revendications légitimes au niveau local (Pourquoi être payés 10 % de moins qu’à la Région bruxelloise, flamande ou wallonne ?) et appuyer la pression sur ce gouvernement des riches pour qu’il se penche enfin sur le sort de ceux qui ont le moins.
Ensemble on est plus fort !
Mathieu Verhaegen, Président CGSP ALR BRU
4 février 2019